Pour les économistes
classiques, le profit est ce qui reste à une entreprise, une fois tous ses
coûts payés.
Pour J. Schumpeter et
F. Knight, le profit est la rémunération de l’assomption des risques non
assurables (incertitudes), de l’esprit d’initiative et de l’innovation.
Critiquant
essentiellement la fonction d’accumulation du capital dévolue au profit, K.
Marx décrira pour sa part le profit en tant que transformation de la
plus-value, fruit de l’exploitation de l’homme par l’homme, par réalisation des
marchandises produites.
L’ensemble des profits
capitalistiques ne représente cependant que 7 à 8 % de l’ensemble des revenus
des êtres humains, mais ces profits orientent les investissements des
entreprises et déterminent ainsi en grande partie ce qui sera produit donc
consommé, ainsi que les méthodes de production : l’influence réelle des profits
capitalistiques dépasse donc de très loin la seule mention d’un pourcentage.
En gestion, la notion
de « profit » désigne a priori le bénéfice comptable d’une entreprise, ce qui
apparaît au bilan après déduction de l’ensemble des coûts de production (y
compris les amortissements et les provisions, c’est-à-dire les charges
prévisionnelles).
Mais ce bénéfice
comptable dépend des règles fiscales (régime des amortissements et provisions,
par exemple) ou encore de la capacité de manipulation de certaines variables
par une entreprise : valeurs des stocks, travaux réalisés, etc.
« marge brute d’autofinancement ».
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